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SABER HOUCINE  
Joueur international de tennis. La passion de ce sport s'est emparée de lui dès son enfance lorsqu'il a commencé comme ramasseur de balles au club de la douane . Il rejoint le C.A.F.C. en 1968. Il a gagné un match au club Oasis et fut l'un des premiers marocains à participer à un tournoi de tennis. En 1975, il remporte le championnat du Maroc, 3ème série, avec le C.A.F.C. En 1976, il gagne le championnat du Maroc 1ère série. Sélectionné en 1977, son aventure internationale voit le jour. Il a gagné son premier match contre le numéro 2 norvégien. Fier de défendre les couleurs nationales partout à travers le monde, il le fera pendant une douzaine d'années. En 1988, il remporte à nouveau le championnat du Maroc 1ère série et mis fin à sa carrière internationale. A son actif 72 tournois de 1ère série . Il devient après, entraineur avec le C.A.F.C. En 1987, il crée l'Amicale Nationale des Encadreurs de Tennis. 
 
SADDIKI Tayeb الطيب الصديقي [ Essaouira le 5 janvier 1939 ]  
 
Artiste dramaturge, calligraphe et écrivain.Il était le directeur artistique du Théâtre national Mohammed V de Rabat et directeur général du Théâtre municipal de Casablanca en 1964 et 1977. Tayeb Saddiki est aussi le fondateur du Festival musical d'Essaouira en 1980 et des troupes théâtrales : « Théâtre ambulant », « Théâtre ouvrier » et « Théâtre des gens » où il exerce encore ses activités. Il était également Chargé de mission au Ministère d'État Chargé du Tourisme en 1980 et 1982. 
 
Itinéraire : 
 
Stage d'art dramatique à Rabat sous la direction d'André Voisin et Charles Nugue;  
Études théâtrales à « La Comédie de l'Ouest » à Rennes sous la direction de Hubert Gignoux puis au Théâtre national populaire (TNP) à Paris sous la direction de Jean Vilar;  
Stage de perfectionnement à l'école supérieure de Strasbourg;  
Fondateur du "Théâtre Ouvrier" (Al Masrah Al Oummali) à Casablanca;  
Directeur artistique du Théâtre national Mohammed V (1964);  
Fondateur du Théâtre Ambulant;  
Fondateur de Masrah-Ennas (Le Théâtre des Gens);  
Fondateur du Café-théâtre (Casablanca – 1970);  
Directeur Général du Théâtre municipal de Casablanca (1964-1977);  
Membre de l’Institut International du Théâtre (Comité exécutif: UNESCO);  
Chargé de mission du Ministère d’État, chargé du tourisme (1980-1982);  
Fondateur du Festival d’Essaouira (la Musique d’abord – 1980);  
Décoré de la Marche Verte;  
Chevalier des Arts et des Lettres (France);  
Officier des Arts et des Lettres (France); 
 
Œuvres et travaux : 
 
Auteur de 36 adaptations de pièces étrangères, 24 pièces originales, 18 pièces écrites en collaboration. Metteur en scène de 85 pièces de théâtre, dont la plus célèbre, Al Haraz. A joué dans 18 films. S’intéresse également aux arts plastiques et à la calligraphie arabe (Organisateur de nombreuses expositions dans ces domaines au Maroc et à l’étranger). Réalisateur (en vidéo) de La Mosquée Hassan II (1992), et de 22 pièces pour la télévision. 
A traduit et adapté trente-quatre œuvres dramatiques  
A écrit trente-deux pièces de théâtre (en arabe et en français)  
A collaboré avec André Paccard à l’écriture des Arts traditionnels dans l’architecture musulmane au Maroc (éd. Atelier 74)  
A mis en scène un répertoire composé de plus de quatre-vingts œuvres  
A joué en tant que comédien dans cinquante pièces, une dizaine de films et dans trente-cinq œuvres dramatiques et émissions télévisées  
A réalisé et produit pour la télévision trente œuvres (téléfilms, œuvres dramatiques, etc.)  
A réalisé pour le cinéma quatre courts-métrages et un long métrage (Zeft – 1984)  
A réalisé une dizaine de documentaires (vidéo)  
Peintre calligraphe : dix-huit expositions au Maroc et douze expositions en Tunisie, Koweït, Qatar, Sultanat d’Oman, France, Canada, Belgique, Algérie …  
 
SAHEL EL MOSTAPHA [Ouled Frej 1946 ]  
Homme d'Etat. Titulaire d'une licence et d'un DES en droit public, il a occupé divers emplois administratifs, entre autres Directeur Général du Fonds d'Equipement Communal [ F.E.C.]. Il a été Commissaire du gouvernement auprès de Banks Al Maghrib et membre du conseil d'administration du Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social dont le siège est à Koweit. En 1955, il a été nommé Ministre des Pêches maritimes et de la Marine marchande. Il a été nommé Wali de la région de Rabat-Salé-Zaèr, le 27 juillet 2001, avant d'être nommé Ministre de l'Intérieur en novembre 2002. Le 15 février 2006, il a été nommé Représentant Permanent du Royaume à l'O.N.U. 
 
SAÏD Samira [ Rabat le 10 janvier 1959 ] 
Samira Saïd de son vrai nom Samira Ben Saïd, est une chanteuse, compositrice et pianiste. Après avoir connu plusieurs succès avec des chansons marocaines, Samira Saïd a séduit un public international à travers l'interprétation de chansons à tonalités arabe, égyptienne, marocaine et bien d'autres. À huit ans, elle est remarquée par Abdel Halim Hafez, « le rossignol » de la chanson arabe, lors de sa tournée au Maroc, et à l'âge de 14 ans elle débarque au Caire où elle fait la connaissance de plusieurs poètes et compositeurs arabes tels que Mohammed Abdel Wahab et Baligh Hamdi et commence à travailler sur ses premiers albums. 
En 1980, Samira Saïd représente le Maroc au Concours Eurovision de la Chanson, à La Haye, avec la chanson Bitaqat hob (« Une carte pour l'Amour »). Elle a été distinguée par le roi du Maroc de l'époque, Hassan II. En 1986, Samira Saïd sort l'album Al Ghani baâd youmine, considéré comme l'un des plus grands succès des années quatre-vingt. Il s'est vendu à des millions d'exemplaires dans tout le monde arabe. Deux tubes de cet album Al Ghani baâd youmine et Mosh hatnazl annak marquent un tournant radical dans l'histoire de la musique arabe. Ils marquent une rupture nette avec le style classique de la génération Oum Kalthoum et Mohammed Abdel Wahab. Les arrangements sont plus modernes et l'influence de la musique occidentale est forte. En 2003, elle obtient le World Music Award (WMA) en tant que Best Arabian singer dans la catégorie Afrique-Moyen-Orient pour les ventes de son disque Youm Wara Youm qui dépasse les trois millions d'unités vendues et dont est tirée la chanson Youm Wara Youm en duo avec Cheb Mami. En 2006, Samira Saïd interprète une nouvelle chanson en français, anglais et arabe pour la Coupe d'Afrique des nations, qu'elle chante lors de la cérémonie d'ouverture de la compétition, au stade du Caire. Fin 2007, Samira Saïd reprend les chemins des studios d'enregistrements, pour lancer son nouvel album Ayam Hayati, quelque peu autobiographique en juillet 2008. 
 
Récompenses 
 
2003: World Music Awards Meilleure chanteuse arabe Middle East pour son album Youm Wara Youm.  
2003: BBC AWARDS: Meilleure chanteuse monde arabe.  
Samira Saïd a été récompensée 4 fois comme étant la meilleure artiste arabe de l'année par le festival de la musique arabe au Caire.  
Samira Saïd est l'une des artistes arabes ayant vendu le plus de disques dans le monde avec plus de 50 millions d'albums.  
2008: Appreciation Award.  
2009 : Murex d'Or Meilleure chanteuse arabe.  
2009 : Middle East Music Award pour la meilleure chanson Awam Kida. 
 
Vie privée 
 
La diva marocaine a été mariée deux fois, son premier mari était le musicien égyptien, Hani Mhanna. Son fils unique, Chadi, est né de son mariage avec un homme d'affaires marocain. Depuis, Samira Saïd garde la plus grande discrétion sur sa vie privée. 
 
Discographie 
 
El hob elli ana a'aycheh (1980)  
Bitaqat hob (1980)  
Les enfants de l'amitié (1980) version française de 'Bitaqat hob'  
ben lif (1981)  
Hikaya (1982)  
Allemnah el hob (1983)  
Ketr al kalam (1983)  
Methaya'li (1984)  
Lilet el ouns (1984)  
Ya damaiti haddi (1984)  
Ehki ya chahrazed (1985)  
Al gani ba3d youmine (1985) 
Youm akablak fih (1985)  
Ech gab li gab (1985)  
Amrak ajib en (1986)  
Ana walla anta (1989)  
Moch hatnazel a'anak (1986)  
Sibak (1986)  
Ya ebn al halel (1987)  
Ghariba (1988)  
Sibni louahdi (1988)  
Ensani (1989)  
Ba'adin neta'ateb (1990)  
Choft el amar (1991)  
Hannitlak (1992)  
Khayfa (1992)  
a'ach'a (1993)  
Kolli de echa3at (1996)  
Enta habibi (1997)  
a'al bal (1998)  
Rouhi (1999)  
Laila habibi (2001)  
Youm Wara Youm (2002)  
Awweeni Beek (2004)  
Ayam Hayati (juillet 2008  
 
SAIL NOUREDDINE 
Philosophe de formatiom, sénariste et critique de cinéma. Directeur du Centre Cinématographique Marocain depuis 2003, il est aussi vice-président délégué du Festival de Marrakech  
 
SALAJI MAMOUN [ Casablanca 1965 ] 
Chanteur-Imitateur. Il était acteur en 1992 dans la pièce de T.Seddiki : " Nous sommes faits pour nous entendre ". En 2002 , il se fait connaître au grand public en chantant Brel à 2M. 
 
SAMI EL MAGHRIBI [ Safi 1922 - Montréal 2008 ] 
Venant de Safi, sa famille s’installe à Rabat à partir de 1926. Il commence à se familiariser avec la musique arabo-andalouse et en autodidacte apprend à jouer du oud. Il se perfectionne par la suite en fréquentant le Conservatoire de musique de Casablanca et les cercles des maîtres de musique andalouse. A 20 ans, il décide de quitter son poste de directeur commercial pour se consacrer uniquement à la musique. Ayant accès aux palais marocains, c'etait le chanteur préféré de Mohamed V puis de HassanII. Il quitte le Maroc pour Montréal dans les années 60 où il deviendra rabbin d'une synaguogue. Il s'installera également en Israel puis reviendra au Canada. Il décède le 9 mars 2008 à Montréal. 
 
SAOUD MOHAMED [ Né a Berkane ] 
Artiste-Peintre, écrivain, critique d'Art et infographiste. Lauréat d'une vingtaine de prix à l'échelle internationale aussi bien en peinture qu'en Art Numérique. Il a été convié à la Biennale des miniatures en Pologne en 2004, et a exposé ses oeuvres en Espagne, Argentine, Chine, Belgique et bien sur au Maroc. Il est l'auteur de plusieurs essais critiques sur la calligraphie et en général, sur les Arts Plastiques. 
 
SAYAH MOHAMED [ Rabat le 28 juin 1901- Idem 1948 ]  
Savant érudit et homme de Lettres. Né d'une famille d'origine andalouse, il a étudié en suivant les cours des savants les plus érudits de Rabat. Il a publié une quinzaine d'ouvrages, des centaines d'articles et a donné des centaines de conférences sur plusieurs sujets scientifiques et littéraires à l'Institut des Hautes Etudes à Rabat. A partir de 1921, il a commencé une carrière de juge à Rabat, El Jadida, Oued Zem, Fès et Meknès. Il était aussi professeur au lycée Moulay Yaoussef à Rabat. 
 
SAYAH OUMAIMA [ décédée en 1994 ] 
 
Première femme marocaine pilote de ligne ( 1986 ) et commandant de bord. Elle est décédée en 1994, dans le crash de l'ATR de la ligne Agadir-Casablanca, en tant que passagère . Une prestigieuse avenue de Casablanca porte son nom. 
 
SEFRIOUI TOUHAMI[ Natif de Sefrou ] 
C'est à la ville des cerises qu'il entama ses études primaires. Il est ensuite pensionnaire au Lycée Moulay Youssef à Rabat et correspondant de l'Institut des Hautes Etudes Marocaines . Il enseigna à Settat, intègre le Ministère de l'Education Natinale en 1958, puis crèe et dirige le Collège Moulay Boucaib d'Azemmour, avant de devenir Conseiller auprès de la délégation préféctorale de Casablanca. A partir de 1972, il était à Paris en qualité d'Attaché au sein de l'Ambassade du Maroc. Il quitte la fonction publique en 1975, pour se consacrer au journalisme et à la poésie. En 1982 il créa la revue " Media Mosaïque ". Ses ouvrages sont : 
 
*** Faucons et Colombes ( 1971 ). 
*** Lamento pour Oum Kelthoum ( 1976 ). 
*** L'ère hassanienne ( 1987 ). 
*** Le Roi et le Roi " l'Ere Mohammedienne ".( poésie ). 
 
SEKKOU AHMED........ [ Amzy 1945 ] 
Après ses études primaires et secondaires à Marrakech, il décrocha en 1971 un diplôme de hautes études en gestion des entreprises et en 1974, un diplôme en comptabilité générale et un diplôme de hautes études en sciences économiques. Il est aussi titulaire d'un doctorat d'Etat en sciences économiques. Il était professeur à l'Université de Paris jusqu'en 1979, puis à l'Université Hassan II de Casablanca. En 1986, il a été nommé chef de Cabinet du Ministre des Finances et en 1993 Ministre des Finances, ainsi qu'en 1994.  
 
SEMLALI HAMID [ Né à Kénitra ]. 
Réalisateur et producteur de cinéma . Il a étudie l'Art à l'Ecole de Beaux Arts à Bagdad. Réalisateur d'une dizaine de films pour enfants ; Six films en bandes dessinées. Après son retour au Maroc il devient professeur des Arts plastiques à Kénitra en 1978, puis regagne Prage où il a suivi une formation cinématographique et publicitaire . H. Semlali a publié aussi une centaine d'histoires pour enfants. 
 
SERFATI Abraham [ Casablanca le 16 janvier 1926 - Marrakech le 18 novembre 2010 ] 
Ingénieur, politicien et écrivain. Juif Marocain et antisioniste, il aura été après Nelson Mandela, l'opposant politique africain le plus longtemps banni de son pays. Il militera dans la clandestinité, sera embastillé durant 17 ans puis exilé de force hors du royaume huit années durant, avant d’être réhabilité à la fin des années 90 peu après l’intronisation de Mohammed VI. La détermination de cet homme à la stature imposante et aux convictions inébranlables, malgré les années de cachot, de torture et de bannissement, n’a jamais été entamée. Il était la mémoire vivante des « années de plomb », et l’un des derniers survivants de cette période, certainement la plus répressive qu’a connue le Royaume Chérifien. Issu d’une vieille famille juive tangéroise dont les ancêtres avaient été chassés d’Andalousie au XVème siècle par la Reconquista espagnole, Abraham Serfaty n’était qu’un jeune militant marxiste-léniniste sous le protectorat français lorsqu’il sera pourchassé et placé en résidence surveillée par les autorités coloniales. A 18 ans, il s’envole pour la France où il rejoint alors les rangs du P.C.F pendant ses années d’études, puis ceux du Parti communiste marocain ( P.C.M ) à son retour à Casablanca, sa ville natale. Ingénieur des mines de formation, il participera ensuite à la mise en place des institutions du nouvel État marocain indépendant. Mais au début des années 70, il rompt brutalement avec le P.C.M qu’il juge trop conciliant avec la monarchie et s’engage à l’extrême gauche en fondant aux côtés notamment du poète Abdellatif Laâbi le groupuscule révolutionnaire Ilal Amam ( En avant ). Considéré alors comme un dangereux nihiliste, il est arrêté et torturé une première fois en 1972 pour s’être solidarisé avec les gueules noires des mines des phosphates de Khouribga, avant d’entrer en clandestinité pour échapper aux prisons mouroirs de la police secrète. Il est de nouveau incarcéré en 1974, pour ne sortir libre de prison que dix-sept années plus tard. On découvrit alors que Christine Daure, une coopérante française et professeur dans un lycée de Casablanca, l’avait caché, et qu’elle était devenue son égérie et sa compagne de lutte. En janvier 1977, à la veille du procès des frontistes d’Ila Amam qui se solda par trente siècles de prison, dont des condamnations à perpétuité pour Serfaty et quatre de ses coaccusés, Christine fut expulsée du Maroc. Ils ne se retrouveront que douze ans plus tard, lorsque Danielle Mitterrand arrachera de Hassan II, à l’aune d’une visite officielle en 1986, leur droit au mariage dans la prison centrale de Kenitra où Abraham est détenu. Hassan II ne pardonnera jamais non plus à Abraham Serfaty son soutien aux irrédentistes du Front Polisario, alors engagés militairement avec le soutien d’Alger contre le Maroc pour l’indépendance du Sahara Occidental. Quand, en septembre 1991, il est enfin extrait de sa cellule, au lieu de lui rendre sa liberté, les autorités le conduisent à l’aéroport de Rabat-Salé, d’où il est expulsé par avion pour Paris, affublé de la nationalité brésilienne. En 1952, après des émeutes à Casablanca, le résident général français au Maroc avait trouvé cette raison absurde pour l’éloigner une première fois du pays craignant qu’il puisse comploter avec les nationalistes panarabes : son grand-père, négociant d’hévéa en Amazonie, avait pris la nationalité brésilienne, une double nationalité, dont se prévalait également le père par convenance à l’époque coloniale .Il lui faudra attendre la mort de Hassan II et l’arrivée sur le trône d’un jeune monarque décidé à ravaler la devanture d’un nouveau Maroc que l’on disait si prometteur pour les libertés, pour qu’il soit enfin rétabli dans sa nationalité et autorisé à revenir au Maroc après huit ans d’exil. Les tractations seront houleuses. Un autre juif marocain, mais homme du sérail celui-là, sera à la manœuvre : Par deux fois, André Azoulay, le conseiller de Hassan II, devenu celui de Mohammed VI, ira à Paris pour préciser les conditions du retour. Une lettre est rédigée, remaniée à la virgule près. L’arbitraire du père est réparé par son fils dans le dialogue. 
Le retour est triomphal. Mais l’homme, usé par le combat d’une vie et par la maladie, se révèle trop optimiste aux yeux de ses anciens camarades de lutte restés au pays. Il veut croire que la monarchie marocaine s’est rachetée, tant il est persuadé que la nouvelle ère était annonciatrice de délivrance, de démocratie et de renouveau. Croyant, comme il se plaisait à le dire au soir de sa vie que « les forces du progrès allaient être enfin libérées », il avait accepté de reprendre du service dans son ministère, mais las, il devait se retirer avec Christine à Marrakech, loin du tumulte d’un nouveau Maroc dont il s’est résolu à se déconnecter. 
 
SERGHINI MOHAMED :[ 1923-1991 ]  
Artiste Peintre, maître de plusieurs générations de peintres de l'Ecole de Tétouan. Il est le premier étudiant marocain d'une Ecole des Beaux Arts en Espagne [ Madrid en 1942 ]. Il revient à l'Ecole des Beaux-Arts de Tétouan dont il fut nommé Directeur en 1956. 
 
SHIMI ABDELJABBAR [ Rabat 1938 ] 
Romancier, homme de Lettres et journaliste. Il a complété ses études à Madaris Mohammed V à Rabat. Alors qu'il avait encore 20 ans, il devient rédacteur au journal Al Alam et après la démission de A. Ghellab, il le remplace comme rédacteur en chef. Il a été élu plusieurs fois membre du bureau central de l'Union des Ecrivains du Maroc. Il est aussi un des fondateurs des revues : " Le roman et le théâtre " et la revue 2000. En 1969, il a publié son receuil de roman : " Al moumkine mina l'moustahil ". 
 
SIJILMASSI ABDELHAK [ Kénitra 1938 ] 
Artiste peintre autodidacte et sculpteur. Agriculteur pendant quelques années, il se consacra à la peinture. Depuis 1965, il s'occupa de la sculpture en fer, bronze,cuivre et argent. 
 
SKALLI HOUSSAINI ALI [ Fès 1932 ] 
Il est l'auteur des paroles de l'Hymne National du Maroc. Auteur de nombreux ouvrages, il reçut notamment en 1992 le prix international du roi Fayçal d'Arabie saoudite en littérature enfantine.  
 
SKALLI ALI M'HAMED  
Diplomate de carrière et poète . Il a été Ministre plénipotentiaire, chargé d'Affaires à Paris puis , successivement Ambassadeur en République Fédérale d'Allemagne, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, Ambassadeur Représentant Permanent à Genève, Directeur général des Affaires politiques et enfin Ambassadeur Représentant Permanent auprès de l'Organisation des Nations Unies a New-York. 
 
SKALLI FAOUZI : Anthropologue, Ethnologue et Spécialiste des Sciences des Religions. Il enseigne à l'Ecole Normal Supérieure de Fès . Sa thèse de doctorat d'Etat a été consacrée aux " Saints et Sanctuaires de Fès ". Il donne des conférences sur la musique soufie. Il a publié plusieurs ouvrages : La voie soufie, Futuwah, Traces de lumière et Jésus dans la tradition soufie; ce dernier ouvrage avec Eva de Vitray-Meyerovitch. Faouzi Skali est le fondateur et le directeur général du célèbre " Festival de Fès, des Musiques Sacrées du Monde. Parallelement, il poursuit une carriere littéraire jalonnée jusqu'à présent par la publication en langue française des recueils de poémes suivants : Regards - Au gré des sens - Sous le chêne et sous le charme - Les chants du Sagittaire , d'un recueil de nouvelles " Ils, d'ici et d'alleurs", d'un recueil d'aphorismes " Par-delà l'apparence" et d'un recueil pour enfants " Camaval bleu ". Ali skalli est lauréat de l'Académie française ( Prix de poésie 1981 ). Il a obtenu en outre le Prix du Rayonnement de la Langue française aux rencontres littéraires de Cannes. 
 
SKALLI KARIMA  
Grande chanteuse . Elle a enregistré plusieurs chansons : Thélal ( Ombres ), Khabbi l'Chamce ( Cache le soleil ), Tofoulat al hajar ( Enfance de pierre ), Aghar ( Je suis jalouse ), Nidaô Acyre ( Appel d'un assiégé ). 
 
SKALLI NOUZHA [ El-Jadida le 25 mai 1950 ]. 
Pharmacienne et politicienne. Titulaire d'un diplôme en pharmacie de l'Université de Montpellier en 1974. Depuis 1998, elle est membre du bureau politique du P.P.S. Entre 2002 et 2007, elle était député du P.P.S. à la Chambre des Représentants. Entre 2003 et 2004, elle était chef du groupe parlementaire de l'Alliance Socialiste, et vice-présidente de la commission des secteurs sociaux à la Chambre des Représentants. En 2007, elle fut nommé Ministre des Affaires Sociales et de la Solidarite. 
 
SKIREJ ABDELKARIM 
Grand poète 
 
SLAOUI DRISS [ Fès le 12 décembre 1926 - 9 février 1999 ] 
Homme d'Etat. Il obtient son baccalauriat au Lycée Moulay Driss de Fès et poursuit ses études supérieures à la Faculté de Droit de Grenoble et à Paris où il décroche sa licence en 1950. En 1958, il est nommé Adjoint du Secrétaire d'Etat au Ministère de l'Intérieur. le 26 mai 1960, il est au Gouvernement, Ministre du Commerce, de l'Industrie, des Mines, de l'Artisanat et de la Marine Marchande. Il garde les même postes lors du Gouvernement du 26 février 1961. En 1962, il est nommé Directeur du Cabinet Royal, jusqu'au mois de juillet. En 1962, il est Ministre des Travaux Publics, puis Ministre des Finances en janvier 1963, puis, en novembre 1963, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Agriculture. Nommé en 1964, Gouverneur de la Banque du Maroc. Le 4 janvier 1968 il est Ministre de la Justice. LE 7 février 1969, il est nommé Directeur Général du Cabinet Royal jusqu'au 6 aout 1971 . LE 27 aout 1974, il est nommé Représentant Permanent du Maroc à l'O.N.U. jusqu'au 7 aout 1976. Le 10 octobre 1977, il est nommé Conseiller du Roi. 
 
SLAOUI HOUCINE : [ Salé 1918 -1951 ] 
Chanteur et musicien . Il apprend dès son jeune âge les régles de la chanson populaire. Ses chansons les plus célèbres, parmi une trentaine sont : Sania wa l'bire , L'Maricane, A wehdi rasek. 
 
SMANI MOHAMED  
Ingénieur, académicien et chercheur. Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de Géologie de Nancy. Il a débuté sa carrière comme ingénieur de recherches au C.N.R.S. à Nancy ( 1969 - 1973 ) puis à Paris. Il a ensuite rejoint le groupe O.C.P. à la direction de production, puis à la direction du développement. Il est membre du comité scientifique et technique de l'Institut Mondial du Phosphate depuis 1997, membre du conseil d'administration du Centre d'Etude et de Recherche des Phosphates ( Cerphos ) et membre du conseil d'administration du Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique ( S.N.R.S.T. ) Ses fonctions au sein de l'Office Chérifien des Phosphates et l'Association marocaine pour la Recherche et le Developpement, lui ont permis de devenir un expert mondial dans l'extraction des phosphates, la fabrication de l'acide phosphorique et des engrais. Ses compétences sont connues dans le domaine de l'industrie et de la fabrication chimique . En 2005, il a été élu membre de l'Académie Française des Technologies. 
 
SNOUSSI BADR EDDINE [ Fès 1933 ] 
Homme d'Etat. Il est titulaire d'une licence en Droit et une autre Es-lettres. Après l'indépendance du Maroc, il était au cabinet du Ministre de la Fonction Publique, puis au cabinet du Ministre de la Défense Nationale. En novembre 1963, il a été nommé Secrétaire général de la Régie des Tabacs. A partir du 24 novembre 1964, il est Secrétaire d'Etat au Commerce, à l'Industrie et aux Mines. Il était aussi Secrétaire d'Etat aux Affaires Administratives dans le gouvernement du 8 juin 1965, puis Ministre des P.T.T. à partir du 23 février 1966, poste qu'il a gardé pendant le gouvernement du 6 juillet 1967. 
 
SOUIRI Abderrahim [ Essaouirq 1957 ] 
Chanteur . Il se fait connaître grâce à Fqih Lhiyani, à Haj Benjelloun Touimi et à Abdelkrim Raiss. Son père Maâllam Benjemaa Essouiri était un musicien, mais aussi le doyen des chanteurs du Madih et du Sama’ et musicien dans l’Orchestre de la Musique arabo-andalouse. Il devient l'un des principaux représentants de la musique arabo-andalouse, genre musical qu'il modernise et rend populaire. 
 
SOUSSI MOKHTAR :....... [ Iligh 1902 - 1963 ].  
Homme de lettres, historien et savant. Né à Iligh [ dans la région du Souss ] où il a commencé ses études, puis à Marrakech ( 1919 -1923 ) et ensuite à l'Université Karaouiyine de Fès. Il a aussi complété sa formation à Rabat et à Marrakech. Il devient enseignant et milite activement dans le mouvement nationaliste. Il a publié des ouvrages commme " Le Maâssoul " en 20 tomes , " Ilghiates " en 3 volumes, " Khilal Jazoula ", " Souss el Alima ", " Mine Afouah arrijal ", " Iligh qadiman wa hadithan " , " les Chefs soussis " traduit en français' . Il est désigné aprés l'indépendance du Maroc, Ministre des Habous de 1955 jusqu'à sa mort en 1963. 
 
STATI Abdelaziz [ n  
 
STITOU MOHAMED  
Historien. Il est licencié en Histoire en 1980, diplomé des hautes études universitaires en Histoire en 1985. En 2002, il obtient son doctorat d'Etat en Histoire. Parmi ses publications : 
 
*** Les catastrophes naturelles en Histoire du Maroc au 16 ème siècle. 
*** L'eau et la guerre en Histoire du Maroc. 
*** La crise démographique en Histoire contemporaine du Maroc. 
 
 
 
 
 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 18.01.2012
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